Ce nouveau quartier s’invente en continuité des trames paysagères du parc voisin. La relation des futurs espaces piétons du quartier avec les sentes paysagères de cette portion de territoire en devenir,  la gestion hydraulique dans un contexte de nappe phréatique peu profonde et perturbée par le passage du métro sous la place, le choix des matériaux durables et locaux, celui des végétaux issus de la flore locale, sont le socle de la réflexion. La prise en compte des usages et des flux (commerces, cinéma, parking public, SMAC, station de métro) guidera le dessin du projet.
Le programme de cet écoquartier prévoit une grande place pour des évènements publics et un marché de plein vent. Elle est bordée d’un vaste espace planté. En contrepoint de cet espace minéral porteur de nombreux usages, d’autres espaces très végétalisés, (squares, sentes, rues, aires de jeux, jardins partagés) seront réalisés.
Pour apaiser une architecture très expressive, les espaces publics sont sobres, amples, fédérateurs.
Au delà des espaces publics, une coordination étroite avec les promoteurs et architectes sera l’occasion d’aboutir à une cohérence des espaces privés et collectifs (au sol et en terrasses) avec les espaces publics. Les eaux pluviales sont gérées en surface (collecte et tamponage) au moyen d’espaces publics semi inondables.