Avant travaux, le parvis bénéficie déjà d’une identité forte et qualitative. Mais le contexte urbain dans lequel il s’inscrit n’avait pas encore suffisamment évolué pour aboutir à un centre-ville cohérent et continu qui permette de relier les aménagements récents (place de l’Hôtel de Ville, Sepmanville, Cathédrale) et ceux en devenir (square, jardins, et rues attenantes).
Sur la base d’une concertation exhaustive des acteurs et utilisateurs des lieux, et d’un recensement des programmes, le diagnostic élargi anticipe le centre-ville abouti. Il tisse des liens fonctionnels et visuels avec les espaces publics voisins (jardins de l’évêché, square Delaunay, promenade de l’Iton). Le renforcement de la présence végétale sur le parvis sera le moyen de ces accroches.

La composition concilie ouverture de vue, mise en valeur du patrimoine, notamment de la façade nord de la cathédrale, forte intensité végétale pour créer de chaleureuses intériorités piétonnes, et accessibilité riveraine et technique contraignante.

Les circulations piétonnes vers la place de l’Hôtel de Ville, le Théâtre et la Médiathèque sont anticipées grâce à des  trottoirs élargis. La souhaitable disparition prochaine du parking Delaunay et la recomposition des arrêts de bus permettront, via la rue de l’Horloge et le square, de circuler à pied sereinement dans tout le centre-ville sans subir la pression et l’aspect du système automobile. Les liens vers les promenades de l’Iton et le jardin de l’évêché sont prêts pour déployer un centre-ville humain, végétal et patrimonial plus largement encore.